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Ogm François Burgaud (Gnis) : « Le principe de précaution ne doit pas devenir un principe d’inaction ! »

Après l’annulation par le conseil d’Etat, fin novembre 2011, de la clause de sauvegarde sur la culture d’Ogm, Nicolas Sarkozy avait réaffirmé aussitôt son opposition à la présence du maïs Mon810 de Monsanto dans les champs français. Alors que le Gouvernement prépare une nouvelle clause de sauvegarde « basée sur des éléments scientifiques », qu’il déposera avant les semis de maïs, le Gnis souligne l’absurdité de la situation française par rapport aux autres grands producteurs mondiaux, et appelle la classe politique « à la raison ».

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Trois ans après sa mise en place, la clause de sauvegarde prise par la France contre la culture du maïs Monsanto Mon810 a été invalidée par le Conseil d’Etat le 28 novembre 2011. Nicolas Sarkozy, à l’occasion de son déplacement dans une exploitation du Gers, a réaffirmé aussitôt son opposition à la culture de la variété transgénique sur le sol français.

Pour François Burgaud, directeur des relations extérieures du Gnis, la situation française est « absurde », entre d’un côté « une multitude d’études qui concluent à l’absence de dangérosité avérée pour la faune, la flore et l’homme » et, de l’autre, « une classe politique qui refuse à tout prix la culture d’Ogm en France ».

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Suite à la position réaffirmée de Nicolas Sarkozy contre la culture d’Ogm en France, les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie ont encore au moins un dossier important à boucler avant les élections présidentielles : proposer une nouvelle clause de sauvegarde « basée sur des éléments scientifiques » avant la prochaine période de semis de maïs.

En attendant cette nouvelle clause, et compte tenu de la décision du Conseil d’Etat, la culture du maïs Mon810 est autorisée en France. Mais « si un agriculteur voulait aujourd'hui commander des semences de Monsanto 810, ce serait à ses risques et périls dans le contexte actuel, le président de la République l'a dit », a prévenu Nathalie Kosciusko-Morizet.

 


François Burgaud, directeur des relations extérieures
du Gnis (© Terre-net Média)

 

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